Catherine Tallon-BaudryChercheuse en neurosciences
Chercheuse en neurosciences au Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles1 , spécialiste du couplage cerveau-viscères chez l’humain et de leur contribution au fondement biologique de la conscience.
« Adolescente, la lecture d’un entrefilet sur le cerveau et la pensée fut une révélation ! Après des études de biologie, je me suis spécialisée en neurosciences cognitives à Lyon, puis, à Paris, sur le problème difficile de la conscience ou comment des processus biologiques donnent naissance au contenu subjectif de notre vie mentale. Depuis une dizaine d’années, je développe et teste l’idée que la façon dont le cerveau écoute en permanence le cœur ou l’estomac participe à la création du soi minimal nécessaire à la conscience. Je poursuis cette piste, qui s’est révélée à la fois fructueuse et inattendue, grâce à des doctorants et postdoctorants remarquables et à la richesse de l’environnement multidisciplinaire du Département d’études cognitives où je travaille actuellement. »
- Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles
- Institut des sciences biologiques
- Délégation Ile-de-France Villejuif
- 1 Inserm/École normale supérieure/PSL
CV
- 1997 : Doctorat en neurosciences à l’université Lyon 1 (laboratoire Processus mentaux et imagerie cérébrale, devenu Centre
- de recherche en neurosciences de Lyon2 )
- 1999 : Entrée au CNRS – laboratoire Processus mentaux et imagerie cérébrale
- 2002 : Chargée de recherche au laboratoire Neurosciences cognitives et imagerie cérébrale devenu l’Institut du cerveau et de la moelle épinière
- 2012 : Directrice de recherche au Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles
- 2015 : ERC Advanced Grant, projet Brain-Viscera Interactions Underlie Subjectivity
- 2CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Inserm
Catherine Tallon-Baudry, chercheuse en neurosciences
Chercheuse en neurosciences au Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles, spécialiste du couplage cerveau-viscères chez l’humain et de leur contribution au fondement biologique de la conscience.