Fanny Petit-FontynTechnicienne en histologie
Fanny Petit-Fontyn est technicienne en histologie, spécialisée en neuroscience. Elle travaille au CEA, au laboratoire des maladies neurodégénératives (CNRS/CEA/Université Paris-Saclay) spécialisé sur les mécanismes de dégénérescence, l’imagerie cérébrale, et les stratégies thérapeutiques géniques.
Dès ses premières années d’études, Fanny Petit-Fontyn veut travailler dans des laboratoires de biologie et ses stages la confortent dans ce choix. Ces expériences lui donnent l’envie de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et les mécanismes qui mènent aux maladies neurodégénératives, pour aider et soigner les patients.
Sa discipline de prédilection est l’histologie, discipline très ancienne, qui permet d’étudier la structure des tissus biologiques grâce à des colorations spécifiques ou à des réactions immunohistochimiques ou histoenzymatiques. Pour étudier les tissus, elle réalise des coupes très fines (30-40 µm) grâce à des appareils comme les microtomes et les cryostats. Dessus, elle réalise des marquages permettant de visualiser les interactions entre des antigènes et des anticorps d’intérêts. Avec des microscopes optiques, elle peut observer et analyser différents types cellulaires. Cette technique permet ainsi de détecter les variations des tissus dans des conditions pathologiques.
L’équipe de recherche où Fanny Petit-Fontyn travaille, concentre ses travaux sur la maladie d’Alzheimer. Cette maladie est d’abord diagnostiquée par un examen clinique et des tests neuropsychologiques. Cependant le diagnostic définitif nécessite des examens histologiques, car la maladie d’Alzheimer est définie par l’agrégation dans le cerveau de deux protéines anormales (le peptide bêta-amyloïde et la protéine tau). Grâce aux marquages histologiques, elle observe les modifications de ces protéines.
Actuellement il n’existe que des traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer, qui n’apportent qu’un soulagement limité et temporaire des symptômes. L’équipe tente de comprendre l’origine de cette maladie en comparant les analyses histologiques avec de nouveaux marqueurs en imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette comparaison leur permet d’évaluer des nouvelles thérapies contre la maladie d’Alzheimer et de tester leur impact sur les lésions histologiques observées par Fanny Petit-Fon