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Pascale Senellart-MardonChercheuse en nano-photonique

Médaille d’argent du CNRS

Depuis son entrée au CNRS en 2002, Pascale Senellart-Mardon travaille à développer des composants optiques pour le traitement de l’information quantique. Elle a montré qu’on pouvait maîtriser la lumière émise spontanément par des nanostructures appelées boîtes quantiques. Pour cela, elle a inventé une technologie qui permet de réaliser une cavité optique autour d’une boîte quantique choisie avec une précision nanométrique1 . Cette technique de gravure par laser, appelée lithographie optique in situ, a permis à son équipe de fabriquer des sources émettant des photons uniques ou des paires de photons intriqués2 les plus brillantes jamais réalisées à ce jour. Ces composants ont le potentiel d’augmenter considérablement le débit des communications quantiques et la complexité d’un ordinateur quantique optique. Les résultats de Pascale Senellart-Mardon lui valent une reconnaissance internationale de premier plan et ont ouvert la voie à de nombreuses collaborations avec l’Australie, l’Allemagne, le Canada… pour utiliser ces nouvelles techniques et sources de lumière pour l’information quantique.

Directrice de recherche CNRS

Notes

  1. Un nanomètre est un milliardième de mètre.
  2. Deux photons sont intriqués si leurs propriétés physiques sont corrélées quelle que soit la distance les séparant.