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Raphaële AndraultChercheuse en philosophie

Médaille de bronze du CNRS

Chercheuse en philosophie moderne à l’Institut d'histoire des représentations et des idées dans les modernités1 et spécialiste du problème corps-esprit dans l’axe Histoire et imaginaire des sciences et des techniques.

Quand j’ai commencé à travailler sur Spinoza et Leibniz, j’ai dû passer du temps en bibliothèque. Là, dans les fonds anciens, j’ai découvert des ouvrages de médecine parcourus par ces deux philosophes. J’ai été impressionnée par la beauté des planches anatomiques. Comment ces illustrations avaient-elles modifié leur regard sur l’âme, le vivant ou la différence entre l’homme et l’animal ? De cette question est née une conviction : on sous-estime le pouvoir des images sur les conceptions philosophiques. Les images façonnent notre compréhension du lien entre cerveau et pensée. J’ai donc décidé de redonner un peu de « chair » aux théories du rapport corps-esprit, notamment de la douleur, en les confrontant à l’histoire de la médecine, de l’anatomie et des techniques d’imagerie.

  • 1Université Jean Monnet/ENS Lyon/CNRS/Université Lumière Lyon 2/Université Jean Moulin/Université Clermont Auvergne

CV

  • 2002 : Entrée à l’École normale supérieure - Lettres et sciences humaines
  • 2005 : Agrégation de philosophie
  • 2009 : Bourse de la Fondation Thiers (Institut de France)
  • 2010 : Doctorat en philosophie de l’École normale supérieure de Lyon (Institut d'histoire de la pensée classique, devenu l'Institut d'histoire des représentations et des idées dans les modernités2 )
  • 2014 : Entrée au CNRS - Chargée de recherche à l’Institut d'histoire des représentations et des idées dans les modernités
  • 2Université Jean Monnet/ENS Lyon/CNRS/Université Lumière Lyon 2/Université Jean Moulin/Université Clermont Auvergne