Michel Mortier nommé délégué général à la valorisation du CNRS
Michel Mortier a été nommé délégué général à la valorisation du CNRS par Alain Fuchs, président de l'organisme. Cette fonction permet de renforcer le pilotage et la coordination de l'ensemble des activités de l'organisme en matière de valorisation et de transfert. Michel Mortier était jusqu'ici conseiller du président du CNRS sur les politiques de sites. Il dirige l'Institut de recherche de chimie Paris (CNRS / Chimie ParisTech). Il succède à Nicolas Castoldi, nommé directeur adjoint du cabinet de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
Michel Mortier devient ainsi membre du directoire du CNRS, qui comprend le président du CNRS, Alain Fuchs, la directrice générale déléguée à la science, Anne Peyroche, le directeur général délégué aux ressources, Christophe Coudroy et la directrice de cabinet, Marie-Hélène Beauvais.
Docteur de l'Université Pierre et Marie Curie en science des matériaux, physico-chimiste des solides, spécialiste des matériaux inorganiques pour l'optique et la photonique, Michel Mortier, 51 ans, est directeur de recherche au CNRS depuis le 1er octobre 2008. Il a été directeur du département Henri Moissan, une fédération de plusieurs laboratoires de recherche situés au sein de Chimie ParisTech, entre 2010 et 2013. Il a été chargé de mission auprès du président du CNRS sur les questions d'innovation et de valorisation de la recherche en lien avec le programme d'investissements d'avenir (SATT, CVT, France Brevets) entre 2010 et 2011.
Michel Mortier était, depuis janvier 2012, conseiller du président du CNRS sur les politiques de sites et plus spécifiquement en charge des relations avec l'IDEX de Bordeaux en tant qu'adjoint au directeur scientifique référent.
Michel Mortier assurera le pilotage et la coordination de l'ensemble des activités du CNRS en matière de valorisation et de transfert. Avec un portefeuille de 5 629 familles de brevets, 1 281 licences actives, 21 accords-cadres avec des sociétés du CAC 40, la création de plus de 1 200 start-ups et plus de 120 structures communes de recherche CNRS/entreprises, le CNRS est l'un des 10 organismes publics les plus innovants au monde selon Thomson-Reuters. Ce classement démontre l'attention portée par l'organisme au transfert des résultats de la recherche vers le monde économique.